Konstanty Jeleński
Jerzy Giedroyc a évalué le rôle de Jeleński comme suit : « Je suis entré en relation avec Kot Jeleński grâce à Józef Czapski, à Paris, encore avant notre déménagement à Maisons-Laffitte, puis nous nous sommes rapprochés davantage durant le séjour à Rome où nous avions fait une plus ample connaissance. Puis, Józef a littéralement forcé la main de Nabokov pour inviter Kot Jeleński au Congrès pour la liberté de la culture ; et là, Kot a charmé tout le monde, il est rapidement devenu irremplaçable. C’est à partir de ce moment qu’il a commencé à collaborer systématiquement avec Kultura. Il était sans aucun doute le plus imminent critique culturel de l’émigration. Nous étions toujours d’accord dans le domaine de la culture. (…) C’est aussi à Kot Jeleński que je dois ma connaissance de la littérature mondiale, que je lis relativement peu, et de la culture occidentale, depuis la poésie à la peinture. L’étendue de son érudition était exceptionnelle ». (« Autobiografia na cztery ręce » [Autobiographie à quatre mains]).