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Zdjęcie Juliusza Mieroszewskiego na biurku Redaktora. / Sygn. AG_7333
FOT. ADAM GOLEC
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JULIUSZ MIEROSZEWSKI

Biographie


PISARZ, PUBLICYSTA, KORESPONDENT
Né le 3 février 1906 à Cracovie
Mort le 21 juin1976 à Londres
Pseudonimy: J. Mier. J.M. Jul. Mier. Londyńczyk L. Lon. Julius Mieroszewski Julius Mieroszewski J. Mieroszewski „Londyńczyk” Juliusz Mieroszewski

Journaliste et écrivain politique
Originaire d’une famille de propriétaires terriens, arborant le blason Slepowron, il est élevé sous la forte influence de son père, Juliusz Kazimierz, médecin. Sa mère Maria est la fille de Maria Zielińska et de Stanisław Dunikowski de Witowice. Après sa mort, Mieroszewski habite avec son père et son frère Sobiesław à Limanowa où il avait passé son enfance et sa jeunesse. Il fréquente d’abord le collège des Jésuites à Chyrów, puis  le collège d’Etat classique Jan Długosz à Nowy Sącz. Il est bilingue car il a grandi baigné de culture allemande grâce à sa gouvernante Eugenia Wolf (que certaines sources désignent de façon erronée sous le nom de Fräulein Fuchs).


La Jeunesse
Après son bac, en septembre 1924, il s’inscrit à la Faculté de Philosophie de l’Université Jagellonne de Cracovie où il étudie pendant un an. Puis il commence des études de droit qu’il ne mène pas à leur terme non plus. Dans les années 1926-1931, il étudie l’économie à l’Ecole Supérieure de Commerce de Cracovie.
Après un court passage à la Banque Hypothécaire, il débute une carrière de journaliste dans des journaux faisant partie du groupe de presse de Marian Dąbrowski, essentiellement au « Courrier Quotidien Illustré » (Ilustrowany Kurier Codzienny). A la fin de 1935 ou au début de 1936, il rentre à la rédaction de l’ IKC, travaille pour la rubrique International où il est en charge des dossiers se rapportant à l’Allemagne. Entre la fin de ses études et le déclenchement de la IIe guerre mondiale, il vit à Cracovie. Inapte au service militaire, il n’est pas mobilisé, et ne participe donc pas à la campagne de septembre.


La guerre
Le 17 septembre, accompagné des autres membres de sa famille, de son épouse Maria, née Morawska, et de sa fille Monika, il quitte la Pologne en traversant la frontière à Kuty. A partir de décembre 1939, il travaille au Bureau de la Culture et de l’Education auprès de l’attaché militaire à l’Ambassade de Pologne à Bucarest. Après la fermeture de l’ambassade et l’évacuation en Roumanie, en 1941, par Istanbul et Chypre, il arrive au Moyen-Orient. Enrôlé dans l’armée à Haïfa le 18 avril, il s’engage dans la brigade indépendante des chasseurs des Carpates.
Dès février 1942, il effectue son service au sein de la Section de l’Education et de la Culture de l’Armée Polonaise à l’Est et y rédige l’hebdomadaire « Vers la Pologne libre ». C’est de cette époque que date sa rencontre avec Jerzy Giedroyc. En octobre de la même année, il est attaché à la rédaction de l’hebdomadaire « l’Aigle blanc » (Orzeł Biały). A partir de février 1943, il travaille au Département de l’Information et de l’Education de l’Armée polonaise à l’Est et, suite à la réorganisation de ce dernier, au Département de la Culture et de la Presse du 2e corps polonais. Dans les années 1943-1946, il est rédacteur du bihebdomadaire « Parade » (Parada) du premier numéro au dernier.


Londres
Après la guerre et le retour à la vie civile en décembre 1946, il part en Angleterre et s’engage dans le Corps Polonais de reclassement. De 1947 à sa mort, il vit à Londres, sans jamais quitter cet endroit. Il collabore avec les « Informations » (Wiadomości), l’« Aigle blanc » (Orzeł Biały ), puis il lui arrive d’écrire pour le compte du « Journal Polonais » (Dziennik Polski) à Detroit. Il collabore également avec la BBC et assez régulièrement avec Radio Free Europe pendant les années 1960-1966.

L’homme le plus proche
Il se lie avec l’Institut Littéraire à partir du numéro de Kultura d’octobre 1949 dans lequel il publie son premier texte « Les flatteurs de la lassitude ». L’année suivante, il devint correspondant du mensuel à Londres, comme le témoigne la page de la rédaction du numéro de Kultura d’avril. Un des plus proches collaborateurs de Jerzy Giedroyc, il est l’un des journalistes les plus éminents du mensuel, et exerce la fonction de porte-parole de Kultura. Ses articles paraissent uniquement dans le mensuel, il n’écrit pas pour « Les cahiers historiques » (Zeszyty Historyczne). Dans un premier temps, il écrit pour une rubrique permanente « Lettre en provenance des Îles » faisant partie des « Archives politiques », puis, sous le pseudonyme de « Londonien », il rédige « La Chronique anglaise, de l’émigration et londonienne ». Avec le temps, les articles de Mieroszewski deviennent de plus en plus souvent des éditoriaux qui se font l’écho des opinions de Giedroyc tout en témoignant de la valeur importante de son écriture. De fait, Kultura est  devenue promordiale pour lui et il y consacre la part la plus importante de sa vie professionnelle en exil. Ses écrits, et surtout l’immense correspondance contenant des milliers de lettres, témoignent de cet attachement et de cette loyauté.


Avec sa mort c’est une partie de Kultura qui est morte 
Dans l’Autobiographie... le Rédacteur écrit que « la plus grande contribution de Mieroszewski à Kultura a été son journalisme. C’est en grande partie grâce à lui que Kultura a existé en tant que revue politique. C ‘est l’originalité de ses opinions mais également son style d’écriture que j’apprécie beaucoup : il était concis et bref dans la formulation de ses pensées, et ne pratiquait pas ces enjolivures si typiques de l’écriture des Polonais, mais pas seulement d’eux. C’est une qualité très rare. Mais c’est l’idée de l’ULB (Ukraine, Lithuania, Belarus) qui constitue l’élément le plus important de sa création. D’autres textes qu’il a écrits ont pour sujet la scène politique, par essence changeante, et ont perdu de leur actualité. Mais cette idée est durable. Je reste persuadé que, ne serait-ce qu’en tant qu’inventeur de cette idée, Mieroszewski occupera une place importante dans l’histoire de la pensée politique polonaise après la IIème guerre mondiale » (Jerzy Giedroyc, « Autobiographie à quatre mains », préface J. Giedroyc, rédaction et postface K. Pomian, 1 éd., Warszawa, 1994, p. 207)
L’éloge funèbre de Mieroszewski rédigé par la rédaction de Kultura se termine en ces termes : « Nécessairement, Kultura va se débrouiller sans lui, mais pas aussi parfaitement qu’il le prévoyait, dans sa modestie excessive. La mort de Mieroszewski crée un abîme dans notre revue que personne ne remplira. Avec lui une partie de Kultura est morte » ([De la part de rédaction], Kultura 1976, n° 7/346-8/347, p. 2.).

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